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Cime de la Malédie (3059 m) :
traversée des arêtes.



De jolis passages aériens sur cette élégante arête.

La traversée des arêtes de la Malédie fait partie des plus belles courses d'arêtes de la région. Le rocher est un gneiss de bonne qualité et l'escalade y est variée et plaisante. En raison de la longueur de l'approche, cette course se fait en général sur deux jours avec nuit au refuge de Nice ou bivouac au lac Long. L'itinéraire choisi ici décrit cette dernière option.


Fiche technique : cime de la Malédie - traversée des arêtes.
Difficulté AD.
Dénivelée Une centaine de mètres pour la traversée des arêtes.
Equipement Quelques pitons en place. Equipement à compléter avec des sangles et éventuellement quelques coinceurs. Un brin de 50 m de corde suffit.
Topo Guide des Alpes-Maritimes, Massif du Mercantour, entre Malinvern et Bégo, Jean-Paul GASS, Alticoop Editions, 2003.
Carte IGN série bleue (1 : 25 000) - St-Martin-Vésubie, n° 3741 ouest.
Horaire 2 h du pied de l'arête SE au Pas de la Malédie.


La course clés en main


Point de départ : Saint-Grat, vallée de la Gordolasque. On y accède par la vallée de la Vésubie.

Itinéraire :
* Jour 1 : garer la voiture au parking du Pont Brûlé à Saint-Grat (dernier parking à l'extrémité de la route). Prendre le sentier en direction du refuge de Nice jusqu'au lac de la Fous. Au lac de la Fous, une sente part à gauche en direction du lac Long. Prendre cette sente, bien balisée par les cairns, et gagner le lac Long où on peut bivouaquer (2 h 30).
* Jour 2 : franchir le barrage au niveau de l'exutoire du lac Long pour gagner la rive est. Surmonter les roches moutonnées qui plongent dans le lac, et rendent impraticable la rive est, par une série de vires quelques dizaines de mètres au-dessus de l'eau. Redescendre dès que cela est possible au niveau de l'eau et surmonter à nouveau des rochers lisses qui plongent dans l'eau par une vire facile. On pénètre alors dans un vallon entre mont Rond et Malédie. Remonter ce vallon aux deux tiers et, après un raidillon de gros blocs, obliquer à gauche, sous le Serre de Pagari, en direction du pied de l'arête. Gagner facilement le pied de l'arête sud-est (1 h 30 du lac Long).
La traversée des arêtes : attaquer l'arête par son bord droit et remonter d'étroites vires faciles vers la gauche jusqu'à un dièdre plus délicat. Gravir le dièdre (IV, 2 pitons). Relais sur une terrasse herbeuse (1 piton, 1 anneau). Remonter à gauche des terrasses herbeuses et gagner le fil de l'arête par une courte dalle. Continuer sur le fil de l'arête par une jolie dalle fracturée (1 piton, III) et gagner le sommet de la première dentelure. La suite de la traversée se fait sur le fil de l'arête ou quelques mètres en dessous, à gauche, lorsque certains gendarmes semblent trop délicats à gravir directement. L'escalade ne dépasse pas III/III+ et les passages exposés sont équipés de pitons.

Descente (par la voie normale) : du sommet, descendre au nord-ouest l'éboulis sommital en se tenant bien à droite. On découvre rapidement un couloir praticable. Descendre ce couloir qui amène dans la combe d'accès au Pas de la Malédie. Descendre du Pas de la Malédie en direction du lac Long. Lorsque cela est possible, tirer franchement à droite (cairns) : il ne faut pas descendre directement sur le lac. Longer la rive droite du lac Long par une sente qui surplombe l'eau de 50 mètres. On rejoint le lac à son extrémité sud où on peut récupérer le bivouac.

NB : pour ceux qui veulent faire la course depuis le refuge de Nice, il faut gagner le Pas de Pagari au nord du refuge (2 h) et longer le Serre de Pagari. On retrouve l'itinéraire décrit ci-dessus à la base de l'arête.