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Cayre de la Madone (2532 m) :
éperon de la Tour Rouge ou arête sud.




Traversée de la Tour Rouge (6b ou A0).


L'éperon de la Tour Rouge est l'un des itinéraires les plus fréquentés du Mercantour en raison d'atouts non négligeables comme une exposition sud ou une courte marche d'approche. L'escalade du bastion proprement dit de la Tour Rouge est très esthétique et particulièrement aérienne. Sa difficulté n'est toutefois pas obligatoire puisque le passage peut se pratiquer en escalade artificielle, voire même se contourner par une variante moins difficile. Le récent rééquipement sur spits a quelque peu modifié le tracé originel, c'est cet itinéraire modernisé qui est décrit ici.
Comme souvent au Grand Cayre, le rocher demande parfois un peu d'attention.


Fiche technique : Cayre de la Madone, éperon de la Tour Rouge.
Difficulté D+.
Ouvreurs L. Castelli, G. Dufour et G. Demenge, le 21 février 1955.
Point de départ Pont sur le torrent de la Madone de Fenestre, 1980 m.
Dénivelée Environ 220 m de dénivelée pour la voie.
Equipement Spits en place, à compléter par quelques friends, coinceurs et sangles.
Carte IGN 3741 OT Vallée de la Vésubie.
Horaire 3 h pour la voie.


La course clés en main

Accès routier : de Nice. Remonter la RN 202, direction Digne. A la sortie de Plan-du-Var, à droite après le pont, remonter la D 2565 jusqu'à Saint-Martin-Vésubie. A la sortie de Saint-Martin-Vésubie, prendre la D 94, jusqu'au pont sous le refuge de la Madone de Fenestre.

Approche : depuis le pont, prendre le sentier qui part vers l'est puis, derrière la vacherie, remonter à droite le raidillon qui borde le vallon du Ponset. Au premier replat, quitter le sentier et prendre à gauche une sente peu marquée. Elle franchit une barre et donne accès à des éboulis sous la face sud des Cayres de la Madone. Se porter à l'aplomb de l'éperon de droite.

Itinéraire :
* L1 : attaquer à la base de l'éperon dans des rochers fracturés et tirer à droite pour gagner le relais (IV+).
* L2 : remonter une fissure (V, spit dans une dalle à gauche peu commode) puis en ascendance à gauche gagner un mur fissuré. Relais au-dessus des arbres sur la vire.
* L3 : remonter les belles dalles faciles en ascendance à droite et contourner le bastion rocheux (III+, 2 spits).
* L4 : courte longueur. Monter au-dessus du relais et gagner la vire sous la Tour Rouge (III, aucun point).
* L5 : tirer à gauche et monter droit dans la dalle deversée puis obliquer à gauche (6b ou A0, 4 spits). Sortir du dévers et forcer les ressauts suivants (V) jusqu'au relais sur une plate-forme à droite.
* L6 : tirer droit au-dessus du relais dans une belle fissure-cheminée (IV+) et sortir du ressaut raide par un pas délicat en dalle. Relais sous le sommet du gendarme.
* L7 : traverser le gendarme par son sommet et descendre à la brèche qui suit en désescalade ou rappel (spits et maillon).
* L8 : quelques gradins faciles laissent rapidement place à des pentes herbeuses qui mènent au sommet qu'on gagne à corde tendue.

Variantes :
* On peut gagner R1 par une variante en 6a entièrement équipée sur spits à droite de l'itinéraire original.
* A R4, on peut éviter l'escalade de la Tour Rouge en prenant la ligne de spits qui part à droite (5b).


Descente : du sommet descendre par une sente marquée en suivant l'arête Est de la montagne. On contourne un petit gendarme par le nord en restant près du fil de l'arête. La désescalade est facile et ne nécessite pas de corde. Sous le gendarme, toujours vers l'est, on atteint une brèche d'où part, à main droite, un couloir délité mais facile à descendre. Ce couloir ramène dans la combe du Ponset où on retrouve l'itinéraire d'approche.
NB : Attention, plusieurs cordées se sont trompées dans la descente et ont posé des anneaux de rappel au niveau du gendarme. Ne pas emprunter ce rappel dangereux (chutes de pierres). Si vous tombez sur ce rappel, remontez de quelques mètres en direction du fil de l'arête vous apercevrez l'itinéraire de descente évident et facile.