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Cime Saint-Robert (2919 m) :
traversée des arêtes.



Sur l'arête, certains passages se révèlent assez aériens.


Très belle classique de la Madone de Fenestre, fréquemment reprise par les alpinistes locaux. On y trouve généralement un beau gneiss très propice à l'escalade. Le profil très effilé de cette arête offre de jolis passages assez aériens, lorsqu'on passe d'un gendarme à l'autre. Cette traversée reste tristement associée à l'accident mortel, en 1961, de Maurice Fourastier et Henri Le Breton, grandes figures de l'alpinisme de l'entre-deux-guerres.


Fiche technique : arêtes du Saint-Robert.
Difficulté AD, avec un pas de IV+.
Ouvreurs V. de Cessole et A. Ghigo le 31 août 1911. 1er parcours complet : V. de Cessole et J. Plent le 21 août 1919.
Point de départ. Refuge de la Madone de Fenestre, 1903 m.
Dénivelée Environ 300 m d'escalade (course d'arête, difficile à estimer).
1016 m depuis la Madone de Fenestre.
Equipement Quelques rares pitons. Compléter par un jeu de coinceurs et des sangles.
Carte Alpes sans frontières, Argentera-Mercantour, 1 : 25 000. N° 5 de la série Les Spéciales de l'IGN.
Horaire 3 h de l'attaque au sommet.


La course clés en main

Accès routier : de Nice. Remonter la RN 202, direction Digne. A la sortie de Plan-du-Var, à droite après le pont, remonter la D 2565 jusqu'à Saint-Martin-Vésubie. A la sortie de Saint-Martin-Vésubie, prendre la D 94, jusqu'au refuge de la Madone de Fenestre.

Approche : depuis le refuge de la Madone de Fenestre, prendre le sentier en direction du lac de Fenestre. Le quitter (après environ 50 mn) sous un gros rocher isolé dans une prairie pour prendre à droite une sente qui longe le pied des arêtes du Saint-Robert. Juste avant le lac mort, remonter un vallon qui mène au Pas du Saint-Robert et gagner à vue l'aplomb du 1er gendarme où se trouve le départ.

Itinéraire : l'attaque se trouve dans le couloir herbeux qui mène à l'arête à droite du 1er gendarme (on peut aussi partir du Pas du Saint-Robert). Remonter le couloir (III) jusqu'à prendre pied sur l'arête. La suite de l'itinéraire est logique, toujours près du fil, parfois en contournant un gendarme et sans grande difficulté (passages de III/III+). La seule difficulté de la voie se trouve à l'approche du sommet avec un court passage de IV+ à forcer.

Descente : deux possibilités.
1) Par la voie normale (F) : du sommet descendre par la gauche des gradins rocheux en direction du pierrier suspendu en versant sud, qu'on aura pris soin de repérer à la montée. Descendre le pierrier par sa gauche et gagner un couloir d'éboulis qui permet de franchir la barre rocheuse fermant le bas du pierrier. On peut alors aisément regagner l'itinéraire d'approche.
2) Par l'arête NE (PD+), ce qui permet d'enchaîner avec l'arête WSW du Gélas : du sommet, suivre cette arête toujours près du fil, en direction du collet Saint-Robert (2832 m). A l'approche du collet, on contourne un gendarme par le sud, puis il faut basculer sur le versant nord, quasiment à l'aplomb du collet, pour trouver des vires qui permettent de gagner facilement le point bas de l'arête. 40 mn.

NB : l'enchaînement arêtes du Saint-Robert, arête WSW et arête NE du Gélas constitue la traversée intégrale Saint-Robert - Gélas pour laquelle il faut compter 6 heures d'escalade. C'est assurément l'une des plus belles courses du massif.